Cuba reçoit la solidarité des journalistes, intellectuels, artistes et communicateurs du monde entier réunis au Colloque international Patria, souligne la déclaration officielle de cet événement, qui s’est conclu à la Casa de las Américas, dans cette capitale.

Ainsi, des amis d’Argentine, du Brésil, du Mexique, du Venezuela, d’Espagne, du Liban et des États-Unis ont breveté leur engagement dans le projet socialiste cubain, malgré le harcèlement imposé par le gouvernement de Washington.

Le document rappelle que la politique américaine se traduit par des mesures d’asphyxie économique et de siège médiatique visant à déstabiliser l’ordre intérieur sur l’île.

Il souligne qu’une grande partie de cette stratégie est développée à partir des réseaux sociaux et des chaînes des grands médias et des fondations dans leur empressement à maximiser les difficultés de l’archipel cubain, notamment à la suite des troubles qui ont eu lieu dans le pays le 11 juillet dernier.

Le texte ajoute, sans ignorer les besoins de la population et les défis de la politique intérieure, que pour aborder de manière cohérente les problèmes qui affectent la société cubaine, il est nécessaire de comprendre les effets causés par le blocus économique, commercial et financier des  États-Unis dans tous les secteurs.

Il ajoute que la résurgence de cette agression se produit dans un contexte de crise mondiale et de déclin de l’hégémonie des États-Unis, qui se manifeste dans sa perte évidente de capacité à façonner le monde selon ses plans et ses intérêts.

Il cite en exemple son récent retrait chaotique d’Afghanistan et la guerre en cours en Ukraine.

Face à cette réalité, il fait le constat que la plus grande des Antilles reste debout, avec de nouvelles réponses à trouver et les portes ouvertes aux amis.

Le Colloque international Patria, en hommage au 130e anniversaire de la fondation du journal de José Martí, montre que Cuba n’est pas seule, avance et débat, conclut-il.

PL