Aucune campagne ne parviendra à soumettre un peuple éduqué dans les idéaux de José Marti


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Bien que les enquêtes soient toujours en cours, les personnes impliquées dans les actes de vandalisme contre notre Héros national seront jugées conformément à nos lois. PHOTO : CAPTURE VIDÉO / NTV

Le Journal de la Télévision cubaine (NTV) a diffusé ce mardi un reportage détaillé sur les personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur la profanation des bustes de notre Héros national José Marti, le 1er janvier à La Havane.

Pour tout révolutionnaire, il est clair que quiconque s’en prend à José Marti s’en prend à l'âme du peuple cubain. C’est pourquoi ces événements ont suscité autant d'indignation au sein de la population.

Le document montre clairement quelles étaient les véritables objectifs de ces actes de vandalisme, leurs auteurs, leurs commanditaires, ainsi que leurs visages et leurs noms.

Les téléspectateurs ont pu voir des images de caméras de télésurveillance qui montraient deux citoyens aux attitudes suspectes dans la nuit du 1er janvier 2020 : c’étaient les auteurs des actes qui ont bouleversé le peuple cubain.

Alors que le pays célébrait les fêtes de fin d’année et le triomphe de la Révolution, Panter Rodriguez Baro et Yoel Prieto Tamayo maculaient de sang de porc 11 bustes de José Marti et trois panneaux à contenu politique, dans des écoles, des institutions et des lieux publics dans différentes municipalités de la capitale.

LES VANDALES RECONNAISSENT LEURS MÉFAITS

Yoel Prieto : « Moi et le compañero Panter, nous sommes sortis pour faire ce pour quoi je suis détenu ici, sur les bustes de Marti ».

Panter Rodriguez : « ...Je suis sorti pour verser du sang sur ces bustes de Marti, à plusieurs endroits du quartier ; j'ai continué à marcher le long de [l’avenue] Boyeros, dans plus ou moins 13 ou 15 endroits, je ne sais pas exactement. »

Yoel Prieto : « Le premier endroit où nous avons opéré, c'est à l'école Antonio Maceo, qui se trouve juste là, près de l'endroit où nous étions. »

Panter Rodriguez : « ...Parfois, c’est moi qui le versais ; presque toujours, c’était moi et lui, il portait le sac à dos, ou si ce n’était pas lui qui le versait, de toute façon, c'était lui qui prenait la photo et qui mettait la vidéo [sur internet]. »

UNE CONDAMNATION ÉNERGIQUE

En dépit de la condamnation publique intervenue au moment de l'arrestation, certains ont tenté de présenter celle-ci comme un montage, faisant allusion à la prétendue innocence des détenus.

Le Journal télévisé montre le contre-révolutionnaire Aldo Rodriguez Vaquero, du groupe de hip-hop Los Aldeanos, faisant une déclaration pour défendre son ami Panter.

Rodriguez Vaquero : « Je ne crois pas qu’ils aient trouvé quoi que ce soit contre lui, parce que s'ils ont trouvé du sang sur lui..., en fin d’année, tout le monde mange du porc... enfin, je ne sais pas..., mais même ainsi, s'ils en ont trouvé... Et alors ? Je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas verser un peu de sang sur José Marti… »

Le NTV a diffusé des images de la façon dont ces deux vandales ont dégradé les symboles de la Révolution cubaine, blessant par ce geste la sensibilité de tous ceux qui se sentent patriotes et Cubains.

Interrogée sur les faits, la lieutenant-colonel Milagros Cabrera Vélez a donné des détails sur l’enquête policière : « Pour identifier les personnes par leurs traits extérieurs, nous avons eu recours à des procédures qui ont permis de caractériser les vêtements et les objets qu'elles ont utilisés lors de la commission des actes criminels, ainsi que les personnes, sur la base des mesures réalisées à partir des images obtenues par les caméras de vidéo-protection afin d'établir leur façon de marcher, qui est très spécifique, très représentative ?

« Lors des perquisitions, nous avons trouvé des objets en rapport avec les éléments qui ont été identifiés dans les actes criminels.

« Nous avons également saisi des récipients contenant du sang animal, en l'occurrence du sang de porc.

« Dans le cas du citoyen Panter, nous avons procédé à une perquisition dans le garage, où nous avons saisi des objets contenant des substances qui, dans ce cas, se sont avérées être de la drogue, et plus précisément des canettes de bière contenant de la cocaïne. »

Mais pour quelles raisons ont-ils fait des vidéos et des photos sur ces actes ? Quelle était leur intention en publiant des délits d'une telle ampleur ? Comment cela a-t-il été possible qu'une minorité, ayant une longue histoire d'activités subversives contre Cuba, ait soutenu ces actions presque immédiatement, après qu'elles ont été rendues publiques sur les réseaux sociaux ?

L’enquête a révélé toute la vérité.

Yoel Prieto : « Quand il m’en parle, et qu’il me dit qu'il a un "petit taf"... nous allons faire ce taf comme ça, sur les bustes de Marti... "pour gagner un peu d’argent pour que tu passes de bonnes fêtes de fin d'année..." »

Panter Rodriguez : « La personne qui m'a appelé au début était une de mes amies, qui s'appelle Ana Olema. »

Yoel Prieto : « Ana Olema est une amie de Panter, qui selon Panter est une activiste qui est contre le processus révolutionnaire, celle qui envoie de l'argent pour ce type de travail. »

DES MAINS ENNEMIES DEPUIS LA TANIÈRE DE MIAMI

Ana Olema Hernandez Matamoros, apprend-on dans le reportage, est au service du gouvernement des États-Unis et de la mafia anti-cubaine basée en Floride. Sa participation à des projets ennemis et ses liens avec des organisations contre-révolutionnaires et terroristes la désignent comme une marionnette de la subversion.

Il suffit de l'observer lors d’incidents provocateurs dans l’Île, où elle tente de promouvoir le désordre et la désobéissance civile. Elle entretient en général des liens avec des délinquants et des antisociaux.

Panter Rodriguez Baro, qui a un lourd casier judiciaire, en est un exemple.

L'argent reçu par les auteurs de ce crime est une infime partie des 30 millions de dollars alloués à la subversion à Cuba l'année dernière par le gouvernement des États-Unis.

Selon le lieutenant-colonel Francisco Estrada, dans le cadre de l'enquête, il a été établi que les accusés ont reçu en 2019 plus de 1 000 dollars en paiement de leurs services, lesquels ont été transférés à travers Western Union par Ana Olema et son mari, également liés à des activités de ce type.

Sur ce montant, 600 dollars, qui ont été reçus par Panter, étaient consacrés au paiement des faits dénoncés.

Les enquêtes ont également établi que Panter Rodriguez Baro et Yoel Prieto Tamayo étaient les auteurs d'autres actes survenus en février 2019 : ils avaient été filmés par une caméra dans les environs de l'Université de La Havane, où ils avaient placé une pancarte contre-révolutionnaire contre le vote de la nouvelle Constitution, comme le leur avait commandité et payé les mêmes personnes depuis les États-Unis.

Deux autres personnes sont impliquées dans les actes contre les bustes de José Marti : Guillermo Mendoza Torroella, qui a prêté son téléphone portable pour filmer ces actes, et le cousin de Panter, Jorge Ernesto Pérez Garcia, qui était chargé d'établir la communication via Internet avec Ana Olema et lui transmettre les photos et la vidéo.

Un autre citoyen du nom de Leonel Fernando Cardoso Freire, un Cubain vivant à Miami, sert de visage public à l’étranger : il publie sur Facebook les actions d'une soi-disant cellule « clandestine », active dans l'Île.

C'est ainsi que cette sordide manœuvre médiatique, qui vise à montrer Cuba plongée dans un environnement agité, instable et violent, se discrédite d’elle-même, car ce ne sont pas des faits fortuits, mais payés par un gouvernement qui ne respecte pas l'indépendance et la souveraineté.

Cependant, nulle campagne médiatique ne saurait confondre ou soumettre un peuple cultivé, éduqué dans les idéaux de José Marti.

LA RÉPONSE DU PEUPLE

Des membres de la Fédération des femmes cubaines et des Comités de défense de la Révolution, ainsi que des élèves des écoles et des étudiants de la municipalité Plaza de la Revolucion ont condamné ces actes de profanation perpétrés contre l'image de l'Apôtre de notre indépendance en déposant une couronne de fleurs devant l'immeuble où se trouve le magazine Bohemia, connu comme « la revue de la famille cubaine », où se trouve l'un des bustes de José Marti qui ont été outragés par des individus opposés à notre projet révolutionnaire. L’un des jeunes participants à cet hommage a déclaré que « les Cubains qui sont capables de commettre de tels actes sont ceux qui ont le plus besoin de Marti, ce sont ceux qui ont besoin de cet amour de Marti ».

Un autre révolutionnaire a fait remarquer : « C'est pour cela que le peuple cubain est descendu dans la rue, c'est pour cela que nous, jeunes, personnes âgées, femmes et enfants, nous leur disons avec fermeté : " Ne touchez pas à Marti". »

Le reportage télévisé a montré que, de même que la Fondation cubano-américaine l’avait fait dans les années 1990 en appelant à des actes terroristes, aujourd’hui nous vivons une autre époque, celle de l'ère de l'Internet.

Les enquêtes sont toujours en cours, mais nous savons que les personnes impliquées dans les actes délictueux contre notre Héros national seront jugées selon nos lois. Il ne fait aucun doute qu'en tant que vulgaires délinquants de bas étage, qui sont tombés assez bas pour tenter de porter atteinte à l'image de Marti, ils ne sont que des instruments pour justifier la politique d'agression systématique du gouvernement des États-Unis contre Cuba.

C'est ainsi également que l’on nous sert sur un plateau d'argent certaines personnalités médiatiques, qui vivent de ce commerce lucratif. Nous devrions réfléchir au fait que si, par le passé, huit étudiants en médecine ont été injustement assassinés pour un prétendu outrage à la tombe d'un héros espagnol, que méritent donc ces subalternes serviles ? Heureusement pour eux, la Révolution cubaine est juste, elle respecte la vie et croit en l'amélioration de la condition humaine.

L'histoire nous montre que José Marti nous a aussi appris cela, ce même Marti qui ne sera jamais souillé et qui renaît et brille de millions de flambeaux.


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