La nouvelle a attristé tout un pays. Très aimé par Cuba et par son peuple, il a fait ses adieux à l'âge de 89 ans. Il est difficile de dire au revoir à Ambrosio Fornet Frutos, un homme intègre, d'une honnêteté avérée, conscient de ce que la Révolution cubaine, dirigée par Fidel Castro, avait réussi à faire de sa génération
Ce n'est pas un hasard si Miguel Diaz-Canel Bermudez, Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, en déplorant son décès sur Twitter, a présenté ses condoléances à Cuba et déclaré : « Un grand intellectuel est mort, qui avait ses racines à Bayamo et une projection universelle, un essayiste profond, sensible, viscéral, démesurément cubain. Il a mis des lumières qui lui survivent sur des années grises. »
Nombreux sont les messages qui rappellent à l’occasion de son décès ce Cubain à la noblesse visible, aussi bien dans ses relations personnelles que dans les combats qu’il a menés pour l'amélioration de la condition humaine.
Il a contribué à mettre les merveilles de la littérature universelle à la portée de ses compatriotes par son travail d'édition, et il a fait de l'art et de la beauté un mode de vie.
Des institutions telles que l'Institut cubain du livre, l'Union des artistes et des écrivains de Cuba (Uneac) et la Casa de las Américas, marquées par l'empreinte de son talent, ont exprimé la profonde tristesse causée par le départ d'Ambrosio Fornet, un homme éclairé qui a su illuminer la culture de sa Patrie.
Par: Madeleine Sautié
Granma International
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