Le II Colloque international d’études sur l’Afro-Amérique débutera aujourd’hui à la Casa de las Américas à Cuba avec un programme sur la soumission, le racisme, l’histoire et la mémoire, associés à l’empreinte du continent pendant cinq des siècles.
Le programme comprend un discours d’ouverture du Dr María del Carmen Barcia, lauréate du Prix national des sciences sociales et humaines et du Prix d’histoire, et un panel sur l’esclavage dans les Caraïbes, ses pratiques, ses conséquences et ses insurrections.
La réunion analysera ce phénomène social pendant la période de commercialisation légale de la vente de personnes dans la Capitainerie générale de Cuba, le trafic intra-caribéen, les processus qui se sont produits à l’époque de l’abolition et les soulèvements contre les stratégies de domination.
Depuis l’institution culturelle de la capitale, les experts discuteront des visions de ce fléau dans la presse illustrée de La Havane, dirigée par le Dr Cynthia García, de l’Association mexicaine d’études caribéennes, au Mexique, et du commerce entre Porto Rico et le plus grand des les Antilles.
Un autre des sujets proposés lors de la journée d’ouverture est l’économie politique du racisme dans le Venezuela colonial, l’accumulation originale de Los Grandes Cacaos, assumée par le Dr Lilia Márquez, de la chaire Free Africa-CEPEC de l’Université bolivarienne du Venezuela.
L’événement se poursuit avec le panel Nuances de l’enseignement de l’histoire au Brésil, composé d’un bref échantillon du travail d’enseignement du Dr Pedro Alexander Cubas et d’une étude sur la trajectoire biographique et artistique de la sambista Clementina de Jesús, publiée par des universitaires Amanda Moraes.
Le rendez-vous, prévu jusqu’au 17 juin, conclut les initiatives de ce mardi avec une enquête sur des histoires inédites, des mythes d’origine et d’autres approches audiovisuelles, partagées par Tharles Figueiredo de Araujo, de l’Université fédérale de Rondonópolis.
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