Nouveau film du Project Taguabo à Holguín


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Le long métrage « La trilla de un frijol » du projet Taguabo à Holguín contribue à préserver et à diffuser les valeurs culturelles les plus autochtones parmi les nouvelles générations de cette province de l’Est de Cuba.
 
Avec la collaboration du Centre d’échange et de référence des initiatives communautaires, le projet a vu le jour en 2008 et son nom fait référence à une divinité de la pluie et de la fertilité sur un territoire marqué par diverses thermes de la langue des peuples autochtones.
 
Son coordinateur Alfonso Bandera a dit que le film est en phase de post-production et qu’il montre des problèmes sociaux tels que la corruption et la prostitution.
 
Bandera, qui est également scénariste et réalisateur du film, a ajouté que la direction photographique était en charge de Frank Batista, tandis que les acteurs Olmides Monje et Rosilema Rodriguez ont joué les rôles principaux.
 
Il a souligné que durant ces mois de confinement en raison de la pandémie de COVID-19, le projet a accompagné la campagne de communication sur cette maladie en mettant en œuvre des messages d’intérêt public et des capsules témoignages.
 
Il a ajouté que le projet, dont l’axe thématique est l’histoire et les traditions de la ville, aborde également la défense de l’environnement et le travail avec les enfants et les adolescents pour consolider les capacités créatives de la communauté.
 
La production de divers documentaires qui révèlent des passages culturels, pas toujours connus par les habitants de Holguín, ont été recueillis dans des témoignages de grande valeur tels que celui du musicien de Gibara Manuel Galván, l’un des fondateurs de "Los Zafiros", l’histoire de Juana de la Torre, Lidia Doce et Clodomira Acosta, femmes courageuses du territoire oriental qui ont joué un rôle important lors des processus d’indépendance de Cuba, a ajouté Bandera.
 
Il a souligné, parmi la production de Taguabo, la réalisation du long-métrage « El último juglar » sur la vie et l’œuvre du jongleur Faustino Oramas « el Guayabero », qui occupe une place particulière dans l’histoire musicale de l’île des Caraïbes. 

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