Les artistes et intellectuels cubains résidant en Argentine ont réaffirmé aujourd’hui leur soutien au gouvernement et au peuple de la nation caribéenne et ont dénoncé la campagne médiatique financée par les États-Unis pour déformer la réalité de l’île.

Lors d’une rencontre avec le ministre cubain de la Culture, Alpidio Alonso, et le président de la Casa de las Américas, Abel Prieto, les participants ont exprimé leur confiance dans le leadership de leur pays d’origine.

Nous voulons assurer le président Miguel Díaz Canel de notre volonté de répandre le mot et la vérité de la Révolution cubaine. Nous subissons un assaut féroce de l’impérialisme et nous devons renforcer la réponse des réseaux numériques pour atteindre le monde entier, a déclaré Margarita Pécora.

Les nations d’Amérique latine risquent d’être recolonisées parce que c’est ce que veulent les États-Unis. C’est pourquoi nous sommes ici, pour défendre notre pays avec nos pensées, a-t-il ajouté.

Pour sa part, Adonis Torres a affirmé qu’en Argentine “il y a une immense majorité de Cubains qui sont révolutionnaires et ne laisseront personne imposer un programme contraire à Cuba”.

Faites savoir à notre peuple que nous sommes debout et que nous nous identifions à notre culture et à notre idiosyncrasie, a-t-il affirmé.

De son côté, Erenia García a critiqué les agissements de groupes financés depuis Washington et assuré que la plus grande des Antilles n’est pas seule.

Alonso a remercié les participants à la réunion pour leur soutien et a ratifié la volonté du gouvernement de la nation des Caraïbes de maintenir un lien fort avec les Cubains vivant à l’étranger.

Cela nous réconforte de voir la passion avec laquelle ils parlent de notre pays. À Cuba, il y a de la place pour tout le monde, sauf pour ceux qui sont contre le projet collectif et veulent détruire la Révolution, a-t-il dit.

Nous devons éviter à tout prix que l’impérialisme réussisse à construire un prétexte pour envahir notre île. Nous devons clarifier la vérité et démanteler les mensonges. Dans ce travail, le rôle des Cubains à l’étranger est fondamental, a-t-il ajouté.