Le soleil a bel et bien illuminé le Parc central


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Cuba s'est remplie dans la joie pour la défense de la paix. Photo: Estudios Revolución

Il est presque midi et au Parc central, le soleil a du mal à percer. Il fait gris et les flaques d'eau sur l'asphalte évoquent inévitablement la nostalgie. Mais ce dimanche pluvieux n'est pas n'importe quel dimanche ; les tentes émergent du sol comme un hommage à José Marti, qui les regarde de face.

La couleur manquante de la journée a été fournie par les écharpes rouges autour de leur cou, sur leurs mains, dans leurs sacs. Il ne restait plus grand-chose des 48 heures de sit-in au cours desquelles des femmes et des hommes, principalement des jeunes, ont voulu mettre à nu la sale guerre contre Cuba et parler, chanter, agir pour plus de socialisme, pour plus de Révolution.

L’enthousiasme, après le départ du président, n'a pas empêché la pièce Peregrino, de la troupe Teatro Adentro, de faire gonfler les poitrines de cette émotion que provoque le bon art, de l’art qui est par nature révolutionnaire.

Le ciel était encore une masse sombre et informe lorsque, après les applaudissements, les drapeaux et les photos, il a fallu remballer le camp, dire au revoir à Marti. Le sit-in touchait à sa fin, mais on parlait toujours de Cuba, l'éternel recommencement. Ce dimanche, au Parc Central, le soleil n'était pas au rendez-vous, mais il l'était quand même.
 


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