La version cubaine de l’œuvre évoque les passages de la pièce originale, au rythme d’un travail minutieux autour de la légitimité des références folkloriques et du respect de la pertinence du personnage central, revoit l’ensemble reconnu Patrimoine Culturel de la Nation.
Selon un communiqué du BNC, dirigé par Viengsay Valdés, la chorégraphie a été créée par la prima ballerina assoluta Alicia Alonso avec la direction artistique chorégraphique de Marta García et María Elena Llorente, tout en s’abreuvant de diverses livraisons de Marius Petipa et de la version d’Alexander Gorsky.
Au rythme des compositions de Luidwig Minkus, le casting de l’entité révèle l’intrigue de Don Quichotte et de son fidèle écuyer Sancho Panza, qui servent de point de référence et de fil conducteur pour raconter l’histoire romantique de Kitri et du barbier Basilio.
Au cours de ses six mises en scène, le spectacle a relevé les défis posés par la mise en scène de cette pièce exigeante artistiquement et techniquement puisqu’elle présentait à cette occasion une distribution composée majoritairement de danseurs débutants.
C’est ce qu’a déclaré le chef du groupe cubain Consuelo Domínguez, qui a évoqué les exigences de cette nouvelle saison avec une compagnie composée d’une nouvelle génération d’artistes.
“Ça a été un travail minutieux car ce ballet est très exigeant, il se distingue par son caractère qui permet à la danseuse de se déployer, avec beaucoup de fraîcheur, chez une fille de petite ville et la danseuse chez un barbier de Campeche”, a expliqué Domínguez. .
En ce sens, les performances de Chavela Riera, Yasiel Hodelín, Dani Hernández, Anette Delgado, Narciso Medina, Luisa Márquez, Yankiel Vázquez et Valeria Mariaud, première soliste de la Dance Company of Mexico, qui ont assumé les rôles principaux au cours des différentes journées .
La mise en scène d’une heure et 45 minutes évoque le moment où Don Quichotte est entré au répertoire de la BNC, en 1988, bien que l’inscription du troisième acte grand pas de deux au catalogue de l’institution remonte aux années 50.
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