La célèbre chanteuse Omara Portuondo mettra fin à trajectoire musicale sur les scènes mondiales avec la tournée Vida, ont souligné les moyens de communication à Cuba, pays où l’on reconnait sa prestigieuse carrière.
« Je sens que c'est le bon moment pour dire personnellement à plus tard à mon public dans les pays les plus lointains, vers lequel, puisque la téléportation n'a pas encore été inventée, il me semble difficile que je puisse revenir », a annoncé la dénommée Diva du Buena Vista Social Club (BVSC).
Selon le quotidien Granma, la populaire chanteuse a annoncé sa décision en précisant qu'il ne s'agit pas d'un adieu définitif, mais qu'il marque l’au revoir à la scène internationale, sur laquelle elle a pu partagé des moments inoubliables avec des invités de renommée mondiale et depuis laquelle sa voix unique a captivé le public.
« Pour moi chanter c’est vivre, c’est ma façon d’être. Si quelqu’un me demande mon lieu préféré, ce sera toujours la scène, avec la chanson que je chante et le prochain applaudissement. Tant que j’ai ma voix et quelqu’un voudra m’écouter, permettez-moi de chanter », a déclaré Omara Portuondo.
Considérée comme une légende vivante de la chanson cubaine, la chanteuse a fait allusion au nom de la tournée, qui répond à « autant de tristes novelles, autant d’adieux, autant de distance qui nous ont fait mieux comprendre la valeur de la vie, de la famille et des amis».
La gagnante d’un Grammy Latino et du Grammy à l’Excellence musicale a brillé comme membre du catalogue d’interprètes du BVSC, groupe qui a placer l'île sur la scène musicale mondiale avec des musiciens de la stature d'Eliades Ochoa, Ibrahim Ferrer et Francisco Repilado (Compay Segundo).
Pour l’artiste, la popularité n’est pas arrivée avec ce phénomène international que fut le BVSC ; avant cela, elle a marqué toute une génération d’amants du Filin, un genre musicale populaire né dans la première moitié du XXe siècle et qui a notamment gagné notoriété avec le quatuor Las D'Aida, dans lequel Omara était accompagné de sa soeur Haydée, d’Elena Burke et de Moraima Secada.
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