Le poète turc Ataol Behramoglu et l’écrivain péruvien Hildebrando Pérez sont aujourd’hui titulaires de l’Ordre de la culture cubaine, une distinction qui reconnaît leurs carrières prolifiques et leurs contributions à la scène artistique de l’île.

Des mains du ministre de la Culture de la nation caribéenne, Alpidio Alonso, les deux intellectuels ont reçu le prix, qui, ont-ils assuré, constitue un honneur et une importante reconnaissance de leur travail.

Dans le cadre du Festival de poésie de La Havane, Pérez, également chercheur et enseignant, a remercié le gouvernement et le peuple cubains pour cette distinction qui honore la poésie péruvienne et tout notre pays andin.

De même, le Prix de poésie Casa de las Américas en 1978 avec son livre Aguardiente et d’autres chansons, évoque l’héritage du leader historique de la Révolution dans la plus grande des Antilles, Fidel Castro, qui « a éclairé toute ma génération dans notre Amérique et dans tous sur la planète », comme un soleil.

Pour sa grande qualité lyrique, Pérez a reçu le Prix international de poésie Rafael Alberti en 2013, décerné conjointement par le Festival et l’Association de la commune andalouse, Espagne.

Pendant ce temps, Behramoglu a souligné l’importance d’obtenir un prix de ce type dans la patrie du poète José Martí, tout en exprimant le respect et l’amour qu’il professe pour l’île de Cuba, terre de Fidel Castro, un exemple de révolutionnaire.

Critique littéraire et politique pour le quotidien turc Cumhuriyet, Behramoglu a vécu en exil dans sa jeunesse, a été arrêté et condamné aux travaux forcés pour son engagement à défendre des causes justes en tant que membre de l’Association turque pour la paix et président de l’Union des écrivains turcs.