L’initiative est organisée par l’Institut de la culture du Chaco, l’Association culturelle ibéro-américaine, l’ambassade de Cuba en Argentine et les maisons d’édition Contexto et Corprens, dans le but de reconnaître le travail de l’intellectuel exceptionnel et sa répercussion en Amérique latine.

Née à Santiago de Cuba en 1928, Rojas est décédée en octobre dernier, peu de temps avant de présenter la deuxième édition de Las campanas de Juana, la Loca,  en Argentine.

Elle a été témoin de moments importants de l’histoire de Cuba tels que l’assaut contre la caserne Moncada, le 26 juillet 1953, et le procès contre le leader révolutionnaire Fidel Castro (1926-2016) et ses compagnons, événements qu’elle a recueillis dans ses travaux journalistiques. .

Elle est reconnue pour sa fructueuse carrière au journal Granma, dont elle a été la fondatrice et où elle a occupé les fonctions de responsable de l’information, de l’éditorial et de sa page culturelle.

L’auteur de Santa Lujuria, El columpio de Rey Spencer, El harén de Oviedo et Inglesa por un año, a reçu le prix national de journalisme José Martí en 1997 et le roman Alejo Carpentier en 2006.

Rojas a été correspondant de guerre au Vietnam et au Cambodge entre 1965 et 1975 et est considérée comme le premier Cubain et latino-américain à effectuer ce type de travail.

L’hommage aura lieu au stand Chaco du parc des expositions La Rural avec la participation de l’ambassadeur cubain Pedro Pablo Prada, président de l’Institut Chaco, Francisco Tete Romero et l’écrivain Pedro Solans.

Dans des déclarations à la presse, Solans a décrit Rojas comme une enseignante de lettres latino-américaines et a rappelé les mots d’Alejo Carpentier à son sujet : “agile et talentueuse, avec une vocation journalistique profonde, un regard avisé, un style direct et précis”.