La 46e édition de la Foire internationale du livre de Buenos Aires a célèbré ce lundi son dernier jour, après près de trois semaines consacrées à la promotion de la production culturelle de ce pays et de l’Amérique latine.

L’événement, considéré comme l’un des plus importants du genre en Amérique latine, a ouvert ses portes le 28 avril avec La Havane comme invitée d’honneur et a développé de nombreuses activités qui ont attiré des milliers de visiteurs.

Organisé par la Fondation El Libro, l’événement a réuni des exposants de plus de 40 pays au centre La Rural, après deux ans d’interruption en raison de la pandémie de Covid-19.

La littérature, l’art, le cinéma et la musique cubains ont été les protagonistes de la Foire qui a reçu une délégation du pays des Caraïbes conduite par le ministre de la Culture Alpidio Alonso et le président de la Casa de las Américas, Abel Prieto.

Samedi, le président de la Fondation El Libro, Ariel Granica, a souligné la participation de la nation caribéenne et le vaste programme présenté par ses artistes, écrivains et autres représentants.

Sans aucun doute, la 46e édition nous a surpris par l’accueil et la participation du public. C’était historique et a battu des records existants, a-t-il déclaré.

Il a également annoncé que la 47e édition se déroulera du 25 avril au 15 mai 2023 et que Santiago du Chili sera la ville invitée d’honneur.

Lors d’un acte dans la salle du protocole de La Rural, le sous-secrétaire aux cultures et aux arts du Chili, Andrea Gutiérrez, a accordé une grande importance au fait de recevoir ladite nomination de Cuba.

C’est une façon de construire des ponts, de renforcer les liens et les alliances entre nos pays. Nous ferons de notre mieux pour construire un moment inoubliable et diffuser le travail de nouveaux auteurs et éditeurs, a-t-il déclaré.

En outre, il a indiqué que la célébration de l’événement aura lieu l’année où le Chili commémore le 50e anniversaire du coup d’État contre l’ancien président Salvador Allende (1908-1973).

En ce sens, il a indiqué qu’il constituera un espace pour souligner la nécessité de sauver la mémoire historique et d’empêcher la répétition de crimes tels que ceux commis par la dictature établie à cette époque.

Source : PL