Les Universités de Bordeaux, en France, et de Santiago de Cuba entretiennent aujourd’hui des liens académiques et de solidarité qui remontent à plus de 40 ans et impliquent une plus grande connaissance des deux nations.

Lors de déclarations à Prensa Latina, la docteur Maria Elena Orozco, professeure cubaine reconnue, a précisé que depuis ces liens ont débutés en 1978, et dont le précurseur était son mari, le docteur français Jean Lamore, un chercheur diligent et passionné de la Révolution cubaine et de son histoire.

Elle a ajouté qu’elle a enseigné au Département d’Histoire de l’Art de la Faculté des Lettres de Santiago de Cuba, dont elle est fondatrice, et qu’elle est restée à la fois enseignante de celle de Bordeaux.

Orozco a fait référence à quelque 18 livres collectifs auxquels elle a participé, d´éditions cubaines, françaises, italiennes et vénézuéliennes, dont l’un concerne Louis Francois Delmés, le cartographe français de Santiago de Cuba.

La chercheuse a souligné que plus de 100 professeurs universitaires et représentants de la culture de cette ville et de La Havane ont voyagé entre les deux géographies pour participer à des colloques, des semaines de la culture cubaine et des échanges académiques.

Plus de 500 étudiants de la nation européenne ont pris part aux cours d’été de la maison de hautes études de cette ville, a indiqué l’historienne en décrivant les échanges qui ont eu lieu ces dernières décennies, y compris ceux de la faculté d’Économie et de l’Institut de technologie de Bordeaux-Montesquieu.

Orozco a notamment rappelé le co-parrainage du colloque L’autre rive dans la mémoire, qui a commémoré en 2019 les 41 ans de collaboration ininterrompue entre l’Université de Santiago de Cuba et celle de Bordeaux-Montaigne.